La Chapelle Ste Thérèse

Au début des années soixante, avec le concile Vatican II, beaucoup de transformations apparaissent dans la vie religieuse. Les religieuses vont être remplacées par d’autres sœurs, comme Marie-Cécile Dalliance, Thérèse Turlier et Monique Petit, mais qui résideront en appartement. A Chenôve même, la construction de la ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité, à partir de 1962) et la création de la zone industrielle (à partir de 1963) transforment considérablement le visage de la commune. L’arrivée d’une nouvelle population va complètement modifier le mode de vie de la paroisse. De nombreux pieds-noir, de confession juive, sont rejoints par des immigrés maghrébins, de religion musulmane.

Le P. Jean Louet (ordonné diacre à Chenôve même, vicaire de 1966 à 1976) va beaucoup œuvrer dans la ZUP (Action catholique ouvrière, Confédération syndicale des familles), mais ne résidera pas à la Cité. Il va proposer  l’église au cœur du monde, là où vivent les nouveaux habitants, qui ne viennent plus ou presque à la Cité. Il en ira de même du P. Pierre Mortureux, à partir de 1979. Au début des années soixante-dix, une collecte est organisée, en vue de la construction d’une nouvelle église qui se serait appelée « Notre-Dame de la Paix » et qui aurait dû être bâtie à l’emplacement de l’actuelle piscine. Mais très vite la communauté paroissiale s’est rendue compte que la nouvelle population de la ZUP était indifférente ou non-concernée et le projet a été abandonné.

A côté de la Cité, le gymnase Louis Curel est inauguré en 1984. Le chœur de la chapelle est réaménagé, une sacristie est construite à la place du maître autel, masquée par un grand rideau beige. Un podium est construit pour surélever le chœur et l’autel. Les arbres ont été plantés du temps du P. Stoltz (qui élevait des poules au fond du jardin) ; les jardinières en bois, sous les fenêtres, datent du P. Ardiet.

Après le départ des religieuses, en 1971, ce sont les curés et leurs vicaires qui occupent la maison, l’ex-dispensaire[1] :​P. Pierre Stoltz (25 mai 1927 – 13 février 1982), vicaire de juin 1968 à 1982.[1]  Dates officielles, communiquées par le diocèse de Dijon.

P. Jean Louet (16 juillet 1925 – 9 septembre 2017), vicaire de 1966 à 1976.

P. Pierre Laffage (1er février 1926 – 23 déc. 2007), vicaire de juin 1967 à 1987.(le P. Jean-Marie Hautin (15 février 1921 – 19 février 2012), a assuré certaines missions à Chenôve de 1977 à 1994, tout en étant vicaire épiscopal et en résidant à Marsannay-la-Côte)P. Pierre Molin (22 mars 1926 – 8 janvier 2014), curé de 1987 à 1999.P. Eric Ardiet, vicaire de 1987 à 1995.P. Bernard Card, curé de 1995 à 2002. P. Marc Cordelier, vicaire de 1999 à 2005.P. Charles Trapet, curé de 2002 à 2011.P. Marcel Ngoyi Luedi, vicaire en 2005-2006. P. Luc Lalire, curé depuis 2011.P. Bernard Mantuala Mvindu, vicaire de 2011 à 2015.P. Joseph Diyas Maria Dasan, vicaire depuis 2015.Père Bernard Card Administrateur à partir de l’année 2021. Père Tony Tshimpaka vicaire depuis 2022

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