La Chapelle Ste Thérèse

2. La cité dans la guerre

La vie de la Cité est alors directement impactée par la Seconde guerre mondiale. Elle sert d’abord à loger des soldats français, travaillant aux fours de guerre. Pendant l’occupation, un canon de DCA allemand était installé au carrefour voisin, d’où il tirait certaines nuits sur les forteresses volantes allant bombarder l’Allemagne. Les salles de la Cité étaient transformées en salles de classe, pour compenser celles de l’école Paul-Bert, réquisitionnée par les allemands. L’abbé Sellenet est mobilisé comme officier et temporairement remplacé par le chanoine Lefèbvre.

Dans la nuit du 11 au 12 juin 1944, un vol avec profanation a lieu, le tabernacle est ouvert et le ciboire est dérobé. Une cérémonie de réparation se déroule dès le 25 juin, avec une procession depuis l’église Saint-Nazaire, pour la réinstallation du Saint Sacrement.

​Le 6 juillet 1944, un violent bombardement, visant les ateliers du chemin de fer, détruit un grand nombre de maisons du quartier. Par miracle, la Cité s’en tire avec seulement la toiture soufflée et des vitres brisées ; le dispensaire sert de salle de premiers soins pour les blessés, tandis que les morts sont déposés dans la chapelle.​

A la libération de Dijon, en septembre 1944, de nombreux groupes se rassemblent à la Cité, avant de rejoindre en chantant le défilé de Dijon, sous les applaudissements de tous (témoignage d’une « âme vaillante », le patronage des filles). En 1945, ce sont des militaires américains qui occupent le terrain de la Cité. Ils transforment le préau des garçons en logements à l’aide de cloisons en bois et y amènent l’eau. Après leur départ, les scouts installeront leur local au même endroit.

Après la Libération, en septembre 1944, sur le grand terrain jouxtant la route de la Côte (rue Maxime Guillot) sont installées des maisons préfabriquées pour reloger les sinistrés du bombardement. Elles étaient entourées d’une palissade faite comme à l’époque de piquets de bois reliés par du fil de fer. Un chemin les longeait et partait ensuite en diagonale jusqu’à l’entrée de la chapelle où il y avait une petite butte à escalader qui se situait à peu près au niveau de la clôture du gymnase Louis Curel, que les paroissiens empruntaient pour se rendre au caté ou à la messe.

C’est Louis Curel qui s’était occupé de faire reloger les sinistrés et la rue de la Cité a pris son nom.

Les activités de la paroisse se développent : Union paroissiale des hommes, Ligue des dames, Cercles d’études pour les jeunes gens et jeunes filles, colis pour les prisonniers, chorale, théâtre, cinéma, gymnastique, colonies de vacance à Messigny, etc. De nombreux séminaristes viennent de Dijon, aider les religieuses à encadrer tout ce monde. Le P. Emile Sellenet quitte Chenôve le 9 mars 1947, remplacé par le P. Gabriel Jacquin (11 janvier 1891 – 6 septembre 1975), qui vient de la paroisse Saint-Michel, et sera curé de février 1947 à septembre 1975. Le 5 mai 1947, la Chapelle a l’honneur de recevoir le reliquaire de Sainte-Thérèse qui parcourt la France à l’occasion du 50ème anniversaire de la mort de la sainte.​

Prière dans la chapelle, devant les reliques de Sainte Thérèse

La vie de la Cité est alors directement impactée par la Seconde guerre mondiale. Elle sert d’abord à loger des soldats français, travaillant aux fours de guerre. Pendant l’occupation, un canon de DCA allemand était installé au carrefour voisin, d’où il tirait certaines nuits sur les forteresses volantes allant bombarder l’Allemagne. Les salles de la Cité étaient transformées en salles de classe, pour compenser celles de l’école Paul-Bert, réquisitionnée par les allemands. L’abbé Sellenet est mobilisé comme officier et temporairement remplacé par le chanoine Lefèbvre.

Dans la nuit du 11 au 12 juin 1944, un vol avec profanation a lieu, le tabernacle est ouvert et le ciboire est dérobé. Une cérémonie de réparation se déroule dès le 25 juin, avec une procession depuis l’église Saint-Nazaire, pour la réinstallation du Saint Sacrement.

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